Foire aux questions (FAQ) sur la chiropratique

Non, l'ajustement chiropratique ne devrait pas être douloureux. Par contre, une personne en forte douleur aura un seuil de tolérance grandement diminué. Il est important de respecter cette tolérance et donc d'en parler à votre professionnel de la santé lors du traitement si un inconfort apparaît.

Les articulations sont remplies d'un liquide appelé le liquide synovial. Certains ajustements peuvent produire un son, communément appelé une cavitation. Celui-ci survient lorsqu'il y a un changement de pression gazeuse dans l'articulation causé par le déplacement des gaz et du liquide à l'intérieur de l'articulation. Le principe est similaire à celui qui se produit lorsqu'on ouvre une cannette de boisson gazeuse.

Les soins chiropratiques sont toujours dans le respect des volontés et de la condition du patient. Si vous avez des craintes malgré les explications de votre chiropraticien, il est important de lui mentionner. Celui-ci peut aussi juger, suite à son évaluation, que pour votre condition un ajustement avec cavitation n'est pas indiqué. Votre docteur en chiropratique utilisera alors d'autres techniques de mobilisation articulaire.

Oui, la chiropratique est pour tous. Il faut seulement comprendre que les soins sont personnalisés et adaptés aux patients, à son âge et à sa condition. Tous peuvent bénéficier des soins chiropratiques que vous soyez un bébé, un enfant, un adulte ou une personne d'âge mûr.

Non, être en douleur n'est pas une obligation. Plusieurs personnes décident de se faire traiter de manière préventive pour s'assurer que leur colonne vertébrale est en bonne santé et que le corps n'accumule pas de surcharge due au stress de la vie quotidienne ou aux exigences de leur travail. Il est parfois préférable de prévenir que de guérir. C'est le même principe que de faire un entretien sur votre véhicule pour s'assurer qu'il fonctionne bien et longtemps sans trouble mécanique ou de faire un nettoyage chez votre dentiste pour prévenir les caries.

Le complexe de subluxation vertébrale ou CSV désigne, en chiropratique, une perte de fonctionnement ou de la qualité du mouvement d'une articulation vertébrale perturbant ainsi l'intégration des informations provenant du système nerveux. Lorsque nous subissons un traumatisme, un stress émotionnel ou biochimique, un surmenage, que nous avons de mauvaises habitudes de vie, une mauvaise posture ou que nous effectuons des tâches répétitives, cela peut créer une perte de fonction entre deux vertèbres et entraîner un dérèglement du système nerveux.

Certaines personnes sont capables de se faire craquer eux-mêmes, mais cela n'a pas le même impact qu'un ajustement en chiropratique. Lorsque nous le faisons nous-même, c'est souvent une articulation, qui a au contraire trop de mobilité, qui va craquer et le fait de le faire soi-même va entretenir une faiblesse de cette articulation. L'ajustement chiropratique est spécifique aux régions qui manquent de mobilité. Même votre chiropraticien(ne) se doit de consulter un autre docteur en chiropratique pour recevoir un ajustement.

Le disque intervertébral est un coussin entre les vertèbres qui permet à la colonne d'avoir plus de souplesse et d'absorber les chocs. Il est composé d'une matière fibreuse, l'anneau fibreux, qui retient une substance gélatineuse, le noyau pulpeux, en son centre. Le disque ne peut pas être déplacé, mais un disque endommagé peut se bomber, se déchirer, s'amincir ou s'assécher.

Les ajustements chiropratiques sont en effet sécuritaires. L'examen initial permet d'évaluer la condition du patient et si les ajustements chiropratiques sont indiqués ou non. L'évaluation initiale est très importante, si les soins ne sont pas indiqués, le chiropraticien pourra vous référer vers le professionnel approprié. Certaines personnes sont craintives, car elles ont entendu que la chiropratique peut causer des AVC. Selon les dernières études, ce n'est pas le cas. Il a un lien statistique entre les visites chez le médecin ou le chiropraticien, car les premiers symptômes reliés à l'AVC (maux de tête, maux de cou ou étourdissements) vont amener le patient à consulter. Le patient aurait donc déjà une dissection de l'artère vertébrale, ce n'est donc pas l'ajustement cervical qui en est la cause. L'évaluation initiale est très importante et ne doit jamais être outrepassée afin de dépister les premiers signes qui sont indicateurs d'un AVC.

Les traitements chiropratiques sont adaptés à votre condition et votre état de santé. Le chiropraticien respectera aussi vos choix personnels. Non, ce n'est pas un contrat à vie. Certaines personnes ont des conditions chroniques ou une colonne vertébrale endommagée par l'arthrose, l'arthrite ou ils ont eu des accidents majeurs. Ceux-ci vont alors bénéficier de soins périodiques pour les aider dans leur condition. D'autres personnes préfèrent aussi faire un suivi préventif, mais personne n'est dans l'obligation de venir à vie.

Non, la prescription de médicaments est un acte réservé aux médecins.

Le chiropraticien peut prescrire des radiographies au privé ou prendre des radiographies s'il a l'équipement dans sa clinique. Il ne peut toutefois pas, dû moins à ce jour, prescrire de l'imagerie comme une échographie ou une résonance magnétique.

La majorité des assurances vont couvrir une partie des frais chiropratiques, mais prenez le temps de vérifier avec votre assureur quelle est votre couverture.

Pour devenir un Docteur en chiropratique, l'étudiant doit compléter un doctorat de premier cycle qui est un cursus universitaire de 5 ans comportant 245 crédits sur de multiples facettes du corps humain et de la santé. Le doctorat de premier cycle en chiropratique peut être suivi à l'Université du Québec à Trois-Rivières, le Canadian Memorial Chiropratic College à Toronto ou dans des universités américaines.